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Rechercher Derniers commentairesau petit fils de m. anthian maurice, merci de confirmer cela et si loin et si ***** dans mon coeur que les larm
Par Anonyme, le 22.03.2025
je suis le petit-fils de maurice anthian et de son épouse odette, merci pour vos commentaires.
Par Anonyme, le 29.10.2024
le 13 juin 2024 je suis revenu a ifrane j'ai eu le bonheur de retrouver le pensionnat grosses émotions meme in
Par Anonyme, le 13.08.2024
si des anciens de cet internat,me lisent, écrivez moi ici..
Par Anonyme, le 29.04.2024
j'y étais..avec mon frère.a chaque fin de séjours,je pleurais car je ne partait pas..mr anthian me consolait u
Par Anonyme, le 27.04.2024
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Date de création : 10.12.2018
Dernière mise à jour :
07.06.2020
31 articles
L'entrée de notre maison accolée à la caserne
1956 : Mon père est muté à Marrakech et après une courte période à Lagdale, (quartier proche de Rabat) nous arrivons à Marrakech. Dans un premier temps dans une maison près de Bab Doukkala où nous faisions connaissance de la Famille Bellogi, puis enfin, nous emménageons dans une maison où seul un grillage nous sépare de la caserne des Pompiers.
Marrakech, c'est aussi ses rues bordées d'Orangers (oranges amères). Nos visites à l'Orangeraie, la roseraie, où travaillait Jeannot Bellogi, un voisin et ami. Le propriétaire des lieux était Mr. Maillard. Il y avait un grand bassin où ma mère a failli se noyer prise de crampes, ce fut un grand moment d'affolement, mais tout s'est bien fini, heureusement.
Mon frère Roger fit son service militaire à la Base 707 d’où décollaient les T6 (petits avions école avec un moteur au ronronnement si particulier reconnaissable de très loin).
Ma sœur Christiane et moi allions à l'école du Gueliz, les autres plus petits à l'école des Sœurs et école de la palmeraie.
Chantal, n'avait que trois ans, très belle, très dégourdie, il suffisait de mettre sa chanson préférée pour la voir danser et sauter avec beaucoup de grâce :
« Le petit cordonnier qui voulait allez danser », chanson de Francis Lemarque.
Avant de partir de Rabat le journal local l'avait prise en photo avec une pastèque aussi grande qu'elle ! Cette photo impressionnante nous devons l'avoir dans nos albums, je la joindrais au récit.
Chacun de nous avait sa chanson.
Dario c'était « C'est toi ma p'tite folie », ce qui devint en s'adressant à Christiane :
« C'est kiki ma fi folie »
et quand il avait 4 ans on le mettait sur la table et il chantait à tue-tête :
« Buuuu vons buvons, le sirop Typhon.... »
et nous reprenions en cœur...
Louise que nous appelions Nanouche, aujourd'hui Louisette était très timide.
Pour moi « Le petit bonheur » de Félix Leclerc. J'ai même gagné une boîte de 24 couleurs en chantant dans un Radio crochet, avec cette chanson. Sur les plages que ce soit à Salé ou au Val d'Or, je participais souvent au concours de sable, et je fus quelquefois récompensé, là un château avec créneaux et douves, là une barque où nous pouvions rentrer dedans et même une fois, une sirène.
Marrakech j'y ai passé un an et demi, entre 1956 et 1957 auprès de ma famille et voilà qu'arrive pêle-mêle une déferlante de souvenirs, quelque part enfouis.
L'école ! Je dois avouer que le français et surtout l’orthographe étaient et sont toujours un supplice pour moi. Si bien que le jour du certificat d'études (qui se passait très tôt le matin, cause de températures élevées à la mi-journée) commençant par « la dictée », me vit éliminé à 7 heures 15 du matin ! Ce fut pour moi une torture.
Mais que voulez-vous, les « fautes, je les invente !» rassurez-vous, les textes que vous lisez sont passés entre de bonnes mains, pour ne pas blesser vos yeux ! Hihihihi !
Ma copie avait l'air d'avoir saigné après chaque mot rougi passé par le correcteur. La seule chose qui déroutait ma maîtresse de français c'est la facilité avec laquelle je développais oralement des aventures lors de mes interrogations. Pour les dissertations, aussitôt, le rouge du stylo correcteur prenait le dessus et mes textes devenaient sanguinolents.
Heureusement, les mathématiques n'avaient pas de secret pour moi et c'est mon directeur qui me proposa de me diriger vers un collège technique, moins regardant pour l'orthographe. C'est ainsi que j'ai passé l'examen d'accès au Collège du Bâtiment où les matières dessin et mathématiques avaient une importance capitale. Je réussis cet examen et terminais 3ème sur 300 postulants,
Nous avions des jeunes filles placées dans les familles pour apprendre à s’occuper d'une maison, à faire la cuisine et souvent nous garder. Elles faisaient partie de la famille, il y a eu Mesouara, Labéra et Aïcha qui resta jusqu'à notre départ de Rabat. Elle habitait Douar-de-Bas, elle s'est mariée et ses enfants ont reçu une très bonne éducation. Ils ont pour la plupart des situations professionnelles très honorables.